RENCONTRE-CONFERENCE. JEUDI 30 OCTOBRE A 18H30. INSTITUT DU MONDE ARABE (AUDITORIUM). ENTREE LIBRE.
Régulièrement, les « Jeudis de l’IMA » organisent une rencontre avec une grande figure de la culture et de la pensée arabes contemporaines. Cette semaine, c’est Abdellatif Laâbi qui a le droit d’être gentiment cuisiné et interrogé par Jacques Alessandra, Jean-Luc Wauthier et Kenza Sefrioui.
Poète, romancier, dramaturge et traducteur marocain, Abdellatif Laâbi est né à Fès en 1942. D’abord enseignant à Rabat, il participe au développement de l’intelligentsia marocaine de gauche a travers la création de la revue Souffles traitant de culture, d’expression, ainsi que de problèmes sociaux et économiques. En 1972, date à laquelle il fonde le mouvement clandestin de gauche Ila Al Amame, il est enfermé et condamné à dix ans de prison. Dans Chroniques de la citadelle d’exil (2005) il fait le récit de ses années d’enfermement. Peu après sa libération, il s’exile en France ou il continue et diversifie son œuvre. Abdellatif Laâbi s’adonne alors au théâtre, à la poésie, au roman et à l’essai. Auteur des œuvres Le soleil se meurt (1992), Le Spleen de Casablanca (1996), Poèmes périssables (2000), Mon cher double (2007) et Tribulations d’un rêveur attitré (2008) aux éditions La Différence, il reçoit le prix Goncourt de la poésie en 2009 pour l’ensemble de son œuvre. En 2011, l’Académie Française lui décerne le Grand Prix de la francophonie. L’œuvre d’Abdellatif Laâbi, teintée de révolte, promeut l’engagement artistique et intellectuel comme moyen de lutter contre les injustices.
La conférence se clôturera par un récital de Driss El Maloumi (oud) et Naziha Meftah (chant).
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