CINEMA. Sorti en 1989, « Hassan Niya », raconte l’histoire de Hassan (Rouiched), l’homme à tout faire dans l’auberge de sa soeur Aïcha, veuve et sans enfant. Toute une série d’incidents, de malentendus, vont émailler son train-train quotidien dans lequel on le trouve tour à tour chauffeur, serveur, soudeur, etc. Mais, il refuse de se soumettre à tout ce qui n’est pas conforme à l’idée qu’il se fait de la société et des choses…De son vrai nom, Ahmed Ayad, il doit son surnom de Rouiched par rapport au grand comédien Rachid Ksentini (le grand Rachid). Il excellait autant sur les planches que dans le 7e art en tant que comédien et cinéaste. Contemporain des figures artistiques algériennes à l’instar de Rachid Ksentini, Sid-Ali Fernandel, Mohamed Touri, Mustapha Kateb, Hassen El Hassani, Mahieddine Bachtarzi et Abderrahmane Aziz. Ahmed Ayad est né en 1921 à La Casbah d’Alger, au sein d’une famille modeste originaire de Kabylie.
* Projection de « Hassan Niya », un film de Ghaouti Bendedouche, mardi 10 décembre à 19h au Centre Culturel Algérien, 171 Rue de la Croix Nivert (XVe). Entrée libre. Page Facebook de l’événement.
pour tous ceux qui s’intéressent au cinéma et au monde arabe, cette soirée est pour vous : mardi 14 janvier au Forum des images à Paris, 2 films documentaires au cœur des camps palestiniens.
19h : A world not ours de Mahdi Fleifel (2012, 92′) sur un camp dans le sud du Liban
21h : Les chebabs de Yarmouk d’Axel Salvatori-Sinz (2012, 77′) sur un camp en Syrie
plus de renseignements : docsurgrandecran.fr / 01 40 38 04 00
eric denis