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L'Agenda culturel arabe – باريس عاصمة العروبة

Beyrouth Métamorphoses, Regards sur la scène artistique libanaise contemporaine

EXPOSITION. DU MERCREDI 4 MARS AU SAMEDI 7 MARS 2015. AU 12 DROUOT (IXe). ENTREE LIBRE. PLUS D’INFORMATIONS ICI.

drouot

Le 12 Drouot accueille l’exposition Beyrouth Métamorphoses, Regard sur la scène artistique libanaise contemporaine, du 04 au 07 mars 2015.

Première étape d’un cycle permettant de découvrir un Liban artistique en pleine ébullition, elle plonge au coeur du Beyrouth d’aujourd’hui, ville antique bombardée, mais en permanente reconstruction.

Sous le triple commissariat de Christophe Delavault, Directeur du Cercle Drouot Contemporain, Frédéric Ballon, Directeur de Drouot Formation et Sandy Saad, commissaire d’exposition d’art contemporain libanais, l’exposition dresse un portrait sensible et affectif, centré sur :

  • cinq artistes libanais sélectionnés par le Doyen de l’Institut des Beaux-Arts de l’Université Libanaise de Beyrouth,
  • 25 oeuvres spécialement créées pour l’exposition (peintures, sculptures, vidéos, installations et photographies).

Les artistes
Les oeuvres traduisent réflexions, sentiments et émotions d’artistes spectateurs des changements de leur société.

Balsam ABO ZOUR représente la ville de Beyrouth sous les traits d’une femme en métamorphose perpétuelle, enfermée dans le cercle vicieux de la destruction et de la reconstruction.

Maxime CHAMI exploite un nouveau matériau caractéristique de Beyrouth, ses câbles électriques, suspendus en l’air ou traînant dans la rue, qui font partie du quotidien visuel des habitants et qu’il détourne sous forme de sculptures.

Imad EL KHECHEN se sensibilise aux traces objectives et subjectives de sa présence-absence dans la ville. Présence dans son expérience et l’imprégnation de son corps dans cet espace pendant des années – Absence par le déni et la fuite du réel qu’elle constitue. Tiraillé entre sa subordination et son immersion et celle de son refus.

Marwan MOUJAES, tel un petit poucet, cherche à retracer un chemin le long de ses souvenirs dans Beyrouth, par des objets peints en jaune (cailloux, lettres, moulages, figurines,…), le menant jusqu’à Drouot et invitant le spectateur à effectuer sa propre recherche de mémoire.

Maha YAMMINE superpose un collier de marguerites jaunes, souvenir d’une enfance innocente, aux monuments de Beyrouth, se confrontant à l’urbanisme et à l’Histoire.

Cet événement constitue la première étape d’un cycle d’expositions et d’échanges culturels franco-libanais.

L’art contemporain libanais 

Encore méconnu en France, alors que New York lui a consacré une exposition majeure en 2014, l’art contemporain libanais est pourtant florissant, avec des grands noms reconnus comme Ayman Baalbaki dont les toiles battent des records en vente aux enchères, Mona Hatoum présente dans tous les grands musées ou Elie Bourgely, parrain de ce projet, qui a déjà bénéficié de plusieurs expositions personnelles au Liban et en France (sa dernière exposition à Beyrouth, Maraud’art, date de novembre 2014).
Elie Bourgely est notamment cofondateur et président du groupe MASSART à Paris, membre de l’Association des Peintres et Sculpteurs Libanais et membre fondateur du Syndicat des Artistes Plasticiens Libanais.

Plusieurs artistes libanais ont même eu les honneurs du Centre Pompidou : Walid Raad, Akram Zaatari, Marwan Rechmaoui, Joanna Hadjithomas & Khalil Joreige, Lamia Joreige.

Rappelons également l’exposition Paris et l’Art contemporain arabe à l’automne 2011 en partenariat ave l’Institut du Monde Arabe.

Malgré les difficultés politiques et la guerre, les institutions culturelles se développent à Beyrouth.
Plusieurs grands projets sont en cours comme le musée Saradar, la restauration du Musée Sursock, et un musée ultracontemporain en front de mer.

Des centres d’exposition importants fleurissent : Beirut Exhibition Center, Beirut Art Center, Ashkal Alwan, l’association libanaise pour les arts plastiques et Le Festival Photomed (Festival de photographie méditerranéenne).

Côté marché de l’art, l’activité est aussi frénétique, avec de nombreuses galeries en art contemporain dont on peut citer les plus importantes : Galerie Ajyal, Galerie Ayyam, Galerie Janine Rubeiz, Galerie Sfeir-Semler, Galerie Alice Mogabgab et Galerie TANIT.

Beyrouth a même sa foire d’art contemporain : Beirut Art Fair.

De quoi satisfaire les nombreux amateurs d’art au Liban et les grands collectionneurs tels Mohammad Maktabi, Karim et Sandro Saadé, Abraham Karabajakian, Philippe Favre ou Tarek Nahas, qui se concentre sur la photo.

Les partenaires : Sous le patronage de Son Excellence Monsieur Ghady El-Khoury, chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade du Liban en France, Beyrouth Métamorphoses bénéficie du soutien de la Délégation Permanente du Liban auprès de l’UNESCO, de l’Institut des Beaux-Arts de l’Université Libanaise de Beyrouth, de l’Office du Tourisme du Liban en France , de l’Union Libanaise Culturelle Mondiale (ULCM-France) de l’Académie libanaise des Beaux-Arts-ALBA, Université de Balamand, de la Diaspora Libanaise Overseas ainsi que de Artsper, Medsquare, Net-Recrute et Art Actuel Communication.

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