…si votre confiance en Ustaza à Paris ou votre manque de temps pour aller farfouiller ailleurs est tel que vous espériez trouver culture et divertissement sur ces pages.
Alors voici mon mea culpa, la liste de ce que je vous ai honteusement dissimulé. Cela n’arrivera plus, parce que si je fais des billets rétrospectifs ce blog perdra de son utilité, à moins de me reconvertir dans le « compte-rendu mondain », qui était là, qui a dit quoi à qui sur quoi, ce qui m’embête, ou dans le « compte-rendu minutieux » avec critique et description poussée des oeuvres présentées, ce qui me prendra beaucoup de temps.
Ainsi, pendant que la pluie lavait Paris des dernières feuilles vertes et que la capitale s’habituait à être dans le noir dès 18h, j’étais :
– A la signature du livre « 290 rue du Liban » de Joanna Andraos et Caroline Tabet, jeudi 3 novembre à l’Office du Tourisme du Liban (124 rue du Faubourg Saint-Honoré, VIIIe arr.). Ce livre est un prolongement de l’exposition éponyme de photographies prises dans une maison datant du début du XXe siècle située au 290, rue du Liban à Beyrouth et détruite depuis. Au travers de ces clichés ce ne sont pas tant les lieux qui sont mis en valeur que leur interaction avec des silhouettes en suspension, fantômes diaphanes qui font écho à la lumière blafarde qui entre par les grandes fenêtres.
– Au vernissage de l’exposition de photographies « Beyrouth vue par Philippe Aractingi« ,
accompagné de céramiques de MaryLynn Massoud et Rasha Nawan, le même jour à la galerie Modus (23 place des Vosges, IIIe). Les deux approches ont en commun une focalisation sur les immeubles de la ville, et du va-et-vient incessant entre un extérieur qui s’affiche et un intérieur qu’il faut parfois deviner.